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Viandes et fumaison : à Schiltigheim, 4 ami(e)s viennent d’ouvrir un restaurant d’exception

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☀️ Collaboration commerciale (sans droit de regard) avec Les Complices ☀️

Au milieu des quartiers historiques du vieux Schiltigheim, un nouveau restaurant comme on en voit peu vient d’ouvrir. Son petit nom ? Les Complices. Porté par deux couples d’ami(e)s, il s’adresse à celle et ceux qui aiment mêler l’humain et l’assiette, la gastronomie et la véritable convivialité d’une tablée autour de laquelle il se passe toujours quelque chose. Bienvenue dans un lieu où l’on se sent comme à la maison et où l’on mange mieux que bien, grâce à une très belle bande de copains.

À quelques battements d’ailes du cœur de Strasbourg, dans le très convoité quartier ancien de la ville de Schiltigheim, une nouvelle adresse discrète vient tout juste de voir le jour.

Avant de vous présenter le menu, de parler viande maturée et fumaison maison, on vous touche quelques mots sur le quatuor haut en couleur qui tient la baraque.

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© Bastien Pietronave / Pokaa

Les Complices : une cuisine, quelques tables et des ami(e)s autour

À peine la porte entrouverte, tourbillonnant d’enthousiasme, Oly, la chienne et la mascotte de la maison, nous accueille. Un détail pour vous ? Pas vraiment, car cet accueil canin en dit long sur l’esprit du lieu dans lequel on vient d’entrer.

Si l’on ne connaît pas ce lieu (c’est l’ancienne adresse du restaurant L’Imaginaire), on se croirait dans la pièce à vivre d’une très belle collocation. Et c’est précisément c’est le but recherché.

Entre les poutres de bois de cette maison traditionnelle alsacienne entièrement retapée, on aperçoit des cadres remplis de photos souvenirs.

Ces clichés, ils retracent les différentes histoires des personnes qui nous accueillent ici, quatre jeunes ami(e)s qui ne sont pas là par hasard : Manon, Anabel, Benjamin et Norman. 

Depuis décembre dernier, toutes et tous sont devenu(e)s pour la première fois leur propre patron(ne), et leur enthousiasme est palpable, car les quatre associé(e)s ont toutes et tous cravaché dur pour en arriver là.

Aux fourneaux, on retrouve Norman, un autodidacte et technicien amoureux de la cuisine française et de la bonne chair grillée au beurre, c’est le plus ancien de la maison. À côté, c’est Benjamin, un passionné de cuisine moderne formé au Lycée des Métiers Alexandre Dumas, puis expatrié un peu partout dans le monde pour « profiter des avantages du métier », comme il le dit d’un air amusé.

Tous les deux disciples d’Escoffier, les deux potes ont travaillé aux côtés de chefs étoilés de renoms. Ils ont également participé à l’ouverture de restaurants gastronomiques ainsi qu’à des « saisons » dans des restaurants de stations de ski huppées.

Ensemble, chacun avec ses compétences et son grain de folie, ils forment un duo de chefs complémentaire qui prend plaisir à créer des plats puissants, bourrés de saveurs et débordants de générosité.

Question générosité, Manon et Anabel savent également de quoi elles parlent. En salle, c’est elles qui mènent la danse, créent l’envie, et nous plongent sans même que l’on s’en rende compte dans une ambiance et une atmosphère qui nous semblent étrangement familière.

Que ce soit en France ou au Pays-Bas, en Corse ou à Strasbourg, les quatre compagnons ont arpenté des cuisines et des salles de restaurants à travers l’Europe, et ils en ont rapporté le meilleur pour créer un condensé 100 % pur jus.

Après avoir beaucoup donné dans leur métier en tant qu’employé(e)s, ces 4 professionnel(le)s que la vie a réuni par de jolis concours de circonstance ont uni leurs forces pour ouvrir Les Complices, un nom qui tombe sous le sens dès la minute où on les voit réuni(e)s.

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© Bastien Pietronave / Pokaa

Manon et Norman, récemment devenus parents, ainsi qu’Anabel et Benjamin, ont mis tout leur cœur et leur économie dans cette aventure, et l’énergie qu’ils/elles partagent et que l’on ressent en discutant avec eux/elles fait sincèrement plaisir à voir.

« On a plus la boule au ventre quand on se lève le matin pour aller bosser. Maintenant, on ne va plus au « travail », on change juste de pièce en arrivant le matin et on s’éclate, parce qu’on a véritablement l’impression de recevoir les gens comme dans notre salon. On est une véritable bande de potes qui a envie de faire plaisir et de partager des moments de convivialité autour de notre propre cuisine, et on ne veut surtout pas faire comme les autres. Ce n’est pas pour faire semblant ou pour créer une fausse histoire, on est vraiment comme ça. » nous explique le quatuor avant de nous présenter la carte.

Fumaisons et viandes d’exception : c’est meilleur quand c’est VRAIMENT bon

Des produits locaux en circuit court et des plats faits maisons, c’est le b.a.-ba, ici. Mais attention, l’équipe Les Complices est loin de s’arrêter là !

Créative et débordante d’idées, elle a souhaité proposer une carte aux influences diverses qui mêle l’esprit viandard et les saveurs précises d’un restaurant gastronomique.

L’identité du restaurant s’articule autour de viandes d’exception et de plats gourmands, « régressifs », travaillés avec des techniques méticuleuses, qui demandent dextérité, minutie et attention. Pour arriver à un résultat canon, tout est pensé dans le moindre détail, en particulier les cuissons. 

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© Bastien Pietronave / Pokaa

Dans la cour, on retrouvera par exemple un objet tout droit sorti de Mad Max : un fumoir à bois fabriqué à partir d’une ancienne chaudière (ça roule). C’est à l’intérieur de cet engin que les chefs font leurs fumaisons à chaud (on précise parce qu’un autre fumoir est dédié aux fumaisons à froid).

Saumons, charcuteries maisons, poitrine de porc fondante, os à moelle du seigneur, brisket, pastrami, agneau confit, accras de volaille, presque tout y passe, et y reste parfois pendant plus de 24 heures.

En plus du barbecue en cuisine (le kamado), ces fumoirs sont les jouets préférés de nos deux chefs, et grâce à eux ils s’éclatent à créer des plats d’une réelle intensité autour de cuissons parfaitement maîtrisées et de sauces qui vont bien.

Agneau de 17 heures cuit au smoker, poisson du jour ou rillettes fumée, smoky pasti à partager, le tout agrémenté de mousseline au beurre, de garlic bread ou de Mac&Cheese à tomber… On vous avait prévenu, il y a vraiment quelque chose qui se passe dans ces assiettes.

La seconde partie de la carte est quant à elle dédiée aux viandes d’exception qui sont choisies par le client devant la cave de maturation, puis découpées et pesées devant le client avant d’être cuites au barbecue.

Côte de bœuf maturée Noir de Baltique, côte de bœuf swami ou dry aged et faux filet en pagaille, on fait son choix en fonction de ses envies et des conseils avisés de l’équipe. Bien sûr, on choisit sa cuisson, ainsi que les vins et les accompagnements qui se marieront à la perfection.

Le résultat ? On déguste des plats travaillés et mijotés avec une vraie signature de chefs, on taille dans des produits de qualité qui sont chouchoutés pendant des heures, et ça se sent à chaque coup de fourchette.

Les sauces sont justement assaisonnées, les accompagnements d’une générosité débordante, la tendreté et le fondant des viandes, les jus… On ne peut pas vous le cacher, le coup de cœur est TO-TAL.

Sur la table, rien n’est laissé au hasard, et chaque élément est important. Du salé, du sucré, de l’acidité quand on en a besoin, du gras, mais aussi du fumé maîtrisé comme rarement, tout fonctionne.

On aimerait ne pas avoir besoin de parler des desserts, mais là aussi on a de quoi causer. La brioche perdue avec sa coque de sucre caramélisé, croquante à l’extérieur et presque crue et fondante à l’intérieur, le tout nappé de caramel au beurre salé de la mémé… Le tiramisu classique monté à table devant le client qui donne envie d’y aller avec les doigts…

Je pense que vous avez compris l’idée : on a retrouvé là tout ce que l’on aime dans un restaurant, de la sincérité, de la générosité, de l’énergie, du travail, du love et un maximum de partage. On aimerait garder cette adresse rien que pour nous, mais on a aussi très sincèrement envie que vous partagiez l’expérience qui a été la nôtre.

Les petits et gros +

  • Pour la qualité et le boulot qu’il y a derrière chaque assiette, les prix sont très corrects. Comptez de 9 à 22 euros pour les entrées (la plus chère est à partager) et de 19 à 27 euros pour les plats. Les viandes sont à la pesée (et le prix est un peu plus élevé).
  • Un menu du jour est proposé (entrée + plat + dessert à 25 €)
  • Le service est vraiment au top
  • Bientôt, on pourra profiter de la terrasse, du spectacle du fumoir, et d’événements organisés à l’extérieur ou à l’intérieur.
  • Tout est fait maison : le pain, les sirops, les mélanges d’épices et de sel… TOUT
  • La carte des vins tient aussi le bon bout, et les références (à la bouteille) sont à partir de 21 euros.
  • On vous a déjà dit qu’on adorait l’esprit et la convivialité du restaurant ?
  • Les plats comme les desserts sont simplement à tomber, et si vous pensez que les accompagnements font de la figuration, vous n’êtes pas prêt(e)s.
  • Présentation des viandes, découpe devant les clients, fumaison, il se passe toujours quelque chose dans la salle et certains plats offrent un vrai petit spectacle.
  • Coté cocktail et rhum arrangés, Anabel propose une petite sélection maison originale qui ajoute sa touche de chaleur
  • C’est un restaurant kids friendly, une partie de la carte leur est dédiée et tout un matériel pour les changer est mis à disposition dans les sanitaires

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Commentaires (1)

  1. Je dois dire qu’en tant que viandar votre adresse me donne l’eau à la bouche et j’aime bien les jeunes qui se lance sur je viendrai goûter vos plats qui m’ont l’air savoureux habitenant shilik je pense passer bientôt voir cette semaine et j’en suis quasiment sûr je ne serai pas déçu

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