Bienvenue sur le site de Pokaa.fr

Votre navigateur est obsolète.

Merci de le mettre à jour pour voir le site correctement

Mettre à jour

Recherche

Lance une recherche dans les articles ou vidéos parmi l’ensemble des publications de Pokaa.

Publicité

À Sciences Po Strasbourg, les échos du conflit israélo-palestinien se vivent au quotidien

1.2k Lectures
Publicité

Depuis ce lundi 27 janvier 6h, l’accès à Sciences Po Strasbourg est complètement bloqué. Sur place, des dizaines d’étudiant(e)s dénoncent et s’opposent au rétablissement du partenariat avec l’université privée israélienne Reichmann.

Depuis plusieurs mois maintenant, les échos du conflit israélo-palestinien se vivent au quotidien à Sciences Po Strasbourg. C’est la seconde fois que le Collectif pour la Palestine de Sciences Po Strasbourg organise un blocage du bâtiment du Cardo. Sur place, une quarantaine d’étudiant(e)s bloquent les entrées de l’établissement depuis lundi matin 6h. 

Plusieurs actions ont été organisées au cours de la journée d’hier, comme des groupes de discussion, une table ronde avec des professeur(e)s et une assemblée générale qui s’est tenue à 12h. Les étudiant(e)s mobilisé(e)s s’opposent au rétablissement du partenariat entre Sciences Po et l’université privée israélienne Reichmann, et dénoncent « le manque de démocratie et le refus d’un débat d’idées ».

Publicité
blocage science po contre partenariat université Reichmann
© Doc remis / Sciences Pro Palestine Strasbourg

Élu au conseil d’administration de Sciences Po Strasbourg, Simon participe au blocage sur place : « En plus de la fin du partenariat, notre première demande, c’est l’acceptation du débat sur les partenariats avec la mise en place d’un comité éthique qui pourrait vérifier l’ensemble des partenariats entretenus par Sciences Po Strasbourg, mais aussi la fin de la répression des mouvements étudiants. »

Un sujet qui divise au sein de l’établissement, jusqu’au conseil d'administration

Pour rappel, Sciences Po Strasbourg avait voté, lors d’un conseil d’administration en juin dernier, la fin du partenariat avec l’université Reichmann, située à Tel-Aviv. Mais le 18 décembre dernier, soit seulement six mois après la suspension du partenariat, celui-ci a finalement été rétabli suite à une motion déposée par Jean-Philippe Heurtin.  

Le directeur de Sciences Po Strasbourg s’était notamment exprimé sur France 3 Grand Est : « De facto, le partenariat n’existait plus depuis le 7 octobre. Et la motion proposée en juin n’a eu aucun effet, ni pratique ni juridique, mais seulement un effet symbolique dévastateur pour notre établissement. Mais il réaffirme la confiance que Sciences Po porte sur l’université Reichman quant à son respect des libertés académiques. Nous avons démontré son indépendance vis-à-vis du gouvernement israélien en convainquant le conseil d’administration. »

Suite à cette décision, cinq enseignant(e)s-chercheurs/ses avaient alors annoncé leur démission du conseil. Dans un communiqué, Michel Fabreguet, Vincent Dubois, Jérémy Sinigaglia, Nadine Willmann et Valérie Lozac’h dénoncent un « déni de démocratie » et de « nombreuses pressions tant internes qu’externes ». Ils précisent également : « Nous refusons d’être complices d’une université qui soutient le massacre de civils et des opérations militaires contraires au droit international à Gaza, au Liban et maintenant en Syrie. »

Selon Simon, la contre-motion déposée par Jean-Philippe Heurtin en décembre « ne tient pas démocratiquement ». Il détaille : « Sur la forme, c’est un vote qui s’est déroulé en ligne, on a répondu à un sondage sur Internet donc on n’a pas de preuve physique, aucun moyen de connaître le décompte des votes. Sur le fond aussi, on n’a pas eu de preuves qui justifient le fait qu’il faille remettre en place ce partenariat. » 

D’après l’étudiant, la direction aurait dû s’en tenir au vote de juin dernier et lancer les étapes concrètes liées à la suppression du partenariat. « Ce qu’on demande, c’est un débat de fond et surtout des preuves », complète-t-il.

Ça pourrait vous intéresser

+ d'articles "Info locale"

À la une

À Sciences Po Strasbourg, les échos du conflit israélo-palestinien se vivent au quotidien

Aucun commentaire pour l'instant!

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Répondre

En réponse à :

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Illustrations prolonger la lecture

Prolongez votre lecture autour de ce sujet

Tous les articles “Info locale”
Contactez-nous

Contactez-nous

C’est par ici !