En 2024, le monde de l’animation a donné naissance à plusieurs petits bijoux. Et pour celles et ceux qui en ont loupé certains, janvier est le moment idéal pour une séance de rattrapage. L’heure est venue de chercher son plaid le plus douillet ou de partir au ciné, et de se laisser porter par ce petit programme dédié aux productions animées. Film, série, court-métrage, documentaire : voici six pépites touchantes à regarder en solo, en duo, avec ses ami(e)s ou sa famille !
« Flow, le chat qui n'avait plus peur de l'eau » au cinéma
Récompensé au Festival international du film d’animation d’Annecy 2024, sélectionné au Festival de Cannes 2024 et nommé dans la catégorie Meilleur film d’animation aux Golden Globes 2025, le succès du film d’animation Flow est incontestable. Un triomphe en partie dû au travail d’une petite société de production strasbourgeoise nommée Sacrebleu Productions. On y suit l’épopée d’un chat surpris par la montée des eaux, dans un univers où l’humain est totalement absent.
Malgré la beauté des paysages immersifs qui poussent à la contemplation, l’urgence accompagne le/la spectateur/rice tout au long de cette quête. Sans qu’aucun dialogue n’ait besoin d’être prononcé, chacun des personnages n’a qu’une seule option : s’adapter.
Pour le regarder, direction les cinémas Star Saint-Exupéry et UGC.
« La Bouche en cœur » sur Arte
Court-métrage d’animation autour du consentement, La Bouche en cœur n’a besoin que de cinq petites minutes pour nous bousculer. C’est l’été, il fait chaud et sur une plage marseillaise, Jess et Alana discutent de leur soirée de la veille.
Si on assiste au départ à une conversation banale, le ton devient de plus en plus grave. Tout comme Jess, on sent qu’il y a quelque chose qu’on ne sait pas, qu’on ne nous dit pas. Un petit bijou qui ne dure qu’un instant, mais qui permet de réfléchir bien plus longtemps.
Pour le regarder, c’est par ici.
« Samuel » sur Arte
La mini-série d’Arte en noir et blanc aux traits minimalistes a déjà conquis des millions d’internautes. La réalisatrice et dessinatrice Émilie Tronche nous ouvre les pages du journal intime de Samuel, un garçon de CM2 qui grandit dans une petite ville de banlieue parisienne, en plein milieu des années 2000. Sur une vingtaine de chapitres, on suit les réflexions et les premiers amours de ce petit garçon (surtout celui qu’il nourrit pour Julie).
Pour la regarder, c’est juste ici.
« Gloutons et dragons » sur Netflix
Dans un univers fantastique et médiéval, un groupe de six aventuriers tente de sauver la sœur de l’un d’entre eux de la gourmandise d’un dragon. Pour arriver à temps jusqu’à elle, ils doivent traverser le donjon et affronter les monstres qui s’y abritent. Seulement voilà, les valeureux compères manquent cruellement de vivres. Pour se nourrir, ils vont donc devoir se contenter de ce qu’ils trouvent sur leur chemin. Une expédition aux airs du Donjon de Naheulbeuk, sur fond de festin peu ragoûtant.
Pour la regarder, c’est sur Netflix.
« Les Belles cicatrices » sur Arte
Une fois encore un court-métrage qui réussit l’exploit de toucher en plein cœur en seulement quelques minutes. Un mois après leur rupture, Gaspard et Leïla se retrouvent dans un bar. Plongé dans l’esprit de Gaspard et submergé par les souvenirs déchirants de leur relation, rien n’est épargné aux spectateurs, ni la profondeur de ses sentiments, ni la douleur.
Pour le regarder, il suffit de cliquer ici.
« Inside Kaboul » sur Youtube
2021, alors que les talibans prennent le pouvoir en Afghanistan, Caroline Gillet débute une correspondance avec deux jeunes afghanes de 20 ans. Le quotidien de Raha et Marwa bascule. L’une décide de rester à Kaboul, l’autre décide de partir. À travers des notes vocales envoyées à la journaliste, les deux jeunes femmes racontent leur nouvelle réalité. Entre désillusion et sursaut d’espoir, comment imaginer un futur quand on doit se battre pour sa liberté ?
Pour le regarder, direction la page Youtube de France Inter.
Bon visionnage, et si vous en voulez encore plus, c’est juste en dessous :
