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Le Schnockeloch : avec son nouvel étage, cette adresse centenaire de Strasbourg fait peau neuve

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☀️ Collaboration commerciale (sans droit de regard) avec Le Schnockeloch ☀️

Cette semaine, on vous emmène au Schnockeloch, un restaurant historique à l’architecture unique situé rue du Faubourg-National. Cette institution, que l’on pensait endormie, revient aujourd’hui sur le devant de la scène culinaire strasbourgeoise en effectuant ce qui pourrait être la plus réussie des transformations de fond. Oubliez ce que vous savez sur cette adresse, car on vous emmène vous faire une nouvelle idée sur ce restaurant traditionnel qui vient de se refaire une beauté du sol au plafond.

Le Schnockeloch, ou « trou à moustiques » en alsacien, c’est le nom de ce resto caché derrière ce bâtiment à la forme arrondie situé tout au bout de la Grand’Rue (direction gare).

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Le Schnockeloch restaurant traditionnel Strasbourg
© Bastien Pietronave / Pokaa

C’est à cette adresse que l’on découvre un restaurant traditionnel alsacien, dans l’esprit des brasseries à la française d’antan, qui joue à la fois la carte de la gourmandise, et de l’élégance.

Dans un cadre à la fois moderne et vintage (dont le style varie entre le rez-de-chaussée et le premier étage), on déguste des classiques de la cuisine alsacienne, et des incontournables de la gastronomie française.

Et si l’adresse est connue sur des générations (demandez à vos grands-parents), elle touche désormais une toute nouvelle clientèle, grâce à une cuisine de qualité, mais aussi grâce à un tout nouveau cadre qui vaut vraiment le coup d’œil.

Le Schnockeloch restaurant traditionnel Strasbourg
© Bastien Pietronave / Pokaa

Un nouvel écrin et un second étage en forme d’hommage : l’histoire mouvementée du Schnockeloch

On le répète souvent, mais c’est encore le cas ici, le Schnockeloch fait partie de ces restaurants discrets, tellement implantés dans le paysage strasbourgeois depuis des générations, qu’on les oublie. Mais connaissez-vous l’histoire de ce lieu ?

On sait que jusqu’en 1854, l’ancien bâtiment avec ses jolis colombages abritait une boulangerie, puis un négociant de cigares, une winstub et enfin un restaurant.

Et c’est en 1919 que l’enseigne « Zum Schnockeloch » apparaît, mais les bombardements de 1944 mettent le bâtiment à terre. Après la guerre, à partir de 1950, c’est un projet de reconstruction mené par l’architecte strasbourgeois Albert Sensfelder qui va donner au bâtiment sa forme arrondie unique que l’on connaît aujourd’hui.

Ce bâtiment, aux lignes singulières, a continué d’accueillir l’ancêtre du Schnokeloch. Mais dans ses plans, apparemment (très) ambitieux, l’architecte avait prévu un étage pour le restaurant, avec un point de vue qui devait permettre aux client(e)s d’avoir une vue imprenable sur Strasbourg et les ponts couverts. 

Malheureusement, le projet de ce nouvel étage fut refusé, et abandonné pendant plus de 70 ans. C’était sans compter sur la détermination de Caroline Celik, le nouveau visage du restaurant depuis sa reprise en 2006, qui a depuis longtemps eu une idée en tête pour le futur de son établissement.

Le Schnockeloch restaurant traditionnel Strasbourg
© Bastien Pietronave / Pokaa

C’est elle, avec une réelle volonté historique et patrimoniale, qui a décidé de relancer le projet entamé au milieu du siècle dernier par Sensfelder. Après des mois de tractations, des dizaines de rendez-vous en mairie, des travaux titanesques et de très lourdes dépenses, ça y est, le restaurant où dansaient nos anciens arbore enfin son vrai visage.

Aujourd’hui, c’est avec beaucoup d’émotion que Caroline nous parle du nouveau visage du Schnockeloch, qu’elle a pensé dans les moindres détails.

« Je suis une passionnée du monde de la restauration, et je pense avoir une approche un peu à l’ancienne de ce métier, conviviale et très familiale. Je me souviens encore de l’époque où tout le monde fumait dans les bistrots, aujourd’hui, on trouve ça impensable, mais j’ai aimé cette époque et j’en garde des souvenirs précieux. J’aime le contact humain, j’aime recevoir, boire et manger, et étant moi-même cuisinière, j’ai toujours adoré les grandes tablées, comme celles autour desquelles on se retrouve en famille. »

Elle poursuit : « C’est dans cet état d’esprit que j’ai repris le restaurant en 2006, et c’est petit à petit, en discutant avec une clientèle d’habitués, que j’ai compris la valeur historique de ce lieu. Je me suis donc penchée sur les archives et j’ai compris qu’à l’époque, selon les plans de l’architecte, il devait y avoir un étage là-haut. Comme un hommage, et parce que je suis très attachée au patrimoine, j’ai alors décidé de mettre toutes mes économies et tout mon cœur dans les travaux pour revenir au projet initial. Aujourd’hui, je suis très fière de ce qui a été réalisé » nous raconte Caroline, en balayant des yeux le projet finalisé.

Le Schnockeloch restaurant traditionnel Strasbourg
© Bastien Pietronave / Pokaa

Désormais, 120 couverts sont disposés dans deux salles aux identités distinctes, et si le nouveau décor du rez-de-chaussée a conservé un petit esprit de taverne et de winstub, c’est à l’étage que la magie opère le plus.

Grâce à du mobilier et un design qui marient subtilement le vintage et le moderne, des matériaux et des finitions de qualité, et surtout grâce à cette courbure du bâtiment qui nous donne une vue à 180° degrés, on ne peut que saluer le travail qui a été fait.

Pas besoin de vous faire un dessin, en arrivant à l’étage, vide en milieu de matinée ce jour-là, on a trouvé un tout nouveau spot où se projeter, en d’autres termes : on a adoré.

Le Schnockeloch restaurant traditionnel Strasbourg
© Bastien Pietronave / Pokaa

Une cuisine à l’image de la déco : à la fois généreuse et raffinée

Dans cette brasserie modernisée, l’accent est mis sur la cuisine traditionnelle alsacienne ET la cuisine française, et de nombreux détails font toute la différence.

On retrouve bien sûr les plats de winstub incontournables comme le waedele ou la choucroute, mais également des plats tout aussi traditionnels, mais que l’on retrouve moins souvent à la carte de nos restaurants.

Baeckeoffe aux 3 viandes, palette fumée, fleischschnaka, choucroute aux trois poissons, et aussi dos de cochon de lait farci ou noix de joue de bœuf façon grand-mère… Quel plaisir de sortir un peu des sentiers battus.

Côté brasserie à la française, ce sont les entrecôtes, les filets de bœuf Rossini, les émincés de volaille ou les cordons bleus qui se font une belle place sur la carte, et ils ne font pas du tout de la figuration.

Quel que soit votre choix, chaque assiette est à la fois généreuse et bien présentée, la vaisselle est choisie pour son esthétique (comme toute la verrerie d’ailleurs), et les sauces sont juste un délice (on a d’ailleurs eu quelques secrets de fabrication, mais chut).

Pas besoin de préciser que ces sauces, comme toute la carte (sauf les glaces et les fonds de tarte flambée), sont faites sur place, et le chef Michel Reininger, 69 ans et 14 ans de maison, en est le garant !

On a des plats qui sont réconfortants, bien travaillés, le chef et son équipe ajoutent souvent un petit quelque chose pour aller plus loin sans tout dénaturer, il y a de l’envie et du cœur derrière ces plats, et ça se voit.

On ne pensait pas vous dire ça (et il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis) mais le Schnockeloch version 2024 entre directement dans le top 5 des restaurants traditionnels à tester sur Strasbourg. 

Le Schnockeloch restaurant traditionnel Strasbourg
© Bastien Pietronave / Pokaa

Les petits et les gros +

  • Le menu du jour (entrée + plat + dessert) est à 17,50€, une très belle offre quand on regarde le rapport qualité-prix.
  • Plusieurs menus sont proposés le soir ou le midi (menu découverte, menu express, menu gourmet, menu alsacien) et c’est parfait quand on aime se laisser guider.
  • C’est un lieu qui a une histoire, qui vit, on adore cette ambiance.
  • La carte des vins a été soigneusement pensée par Caroline, une amoureuse du vin qui aime sélectionner les meilleures bouteilles.
  • Le restaurant (et surtout le premier étage) sont absolument magnifiques, et vous verrez que tout est dans le détail.
  • On a particulièrement apprécié la rencontre avec Caroline, le visage de ce lieu historique. Elle s’évertue à préserver l’identité et l’âme du lieu tout en le modernisant, et c’est pour nous une réussite.
  • Le cordon bleu et sa sauce : une tuerie les ami(e)s.
Le Schnockeloch restaurant traditionnel Strasbourg
© Bastien Pietronave / Pokaa

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Commentaires (3)

  1. Un autre ‘article de presse’ extrêmement flatteur où tout semble parfait, mais qui n’est en réalité qu’une PUBLICITÉ financée par le propriétaire. LA spécialité de POKAA.

    • Les plats sont beaux, l’endroit est beau, l’adresse est historique. Peut-on encore faire des compliments sans que ça crisse des dents ?
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