Un établissement prestigieux, un emplacement privilégié sur la Grande-Île et une renommée qui dépasse les frontières : on ne présente plus Le Sofitel. Mais si l’on remarque tout de suite l’édifice sur notre route, son restaurant, lui, est plus confidentiel. Pourtant, chaque semaine, une équipe de 15 personnes est à la tâche pour nous proposer une cuisine pleine d’élégance, dans un décor qui donne envie de prendre son temps. Petit tour du propriétaire.

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Entre tradition, modernité et cuisine du monde

Alsacien d’origine, Mathieu Klein n’en est pas à son coup d’essai en cuisine. En place chez Terroir & Co depuis 2019, il a avant cela arpenté les cuisines de prestigieuses maisons. Courchevel, Saint-Tropez, palaces et restaurants étoilés : le chef Klein n’a officié que dans des lieux de prestiges où l’on sait jouer de la fourchette. Mais si son bagage et ses techniques influencent la cuisine du restaurant, les origines et les diverses nationalités que l’on retrouve aux fourneaux y contribuent aussi fortement. En tout, 15 personnes de tous les horizons se relayent derrière les plaques de cuisson et apportent leurs idées, leurs touches d’exotisme, ou ce petit quelque chose qui représente la cuisine de leur enfance.

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Cette diversité permet au chef de proposer des plats de traditions, des incontournables, mais aussi des assiettes créatives qui mélangent les genres, c’est l’une des signatures de la maison. Acras de cabillaud et chou alsacien façon kimchi, dim sum d′escargot, jus vert à la noisette et salade d′herbes mentholée, ou encore sandre arrosé rôti sur la peau, nems de choucroute, beurre aux œufs de truite… Vous l’avez compris, les influences asiatiques, entre autres, ne sont jamais très loin.

Des menus de la semaine imaginés autour de bons produits

Désormais, chez Terroir & Co, le mot d’ordre à midi, c’est le partage. Le menu de la semaine a été conçu pour être plus dynamique et plus convivial : on n’est plus essentiellement dans le restaurant d’un hôtel 5 étoiles, mais dans une brasserie moderne qui s’ouvre un peu plus sur la ville et ses habitants. Chaque semaine, on retrouvera donc un menu comportant une entrée, un plat avec 2 garnitures à partager, et un dessert maison, le tout imaginé autour autour de bons produits, locaux quand c’est possible. 

On aura également le choix entre une viande, un poisson et un plat végan, une option suffisamment rare à Strasbourg pour être soulignée. Crème de poivron au vinaigre de framboise, caponata au citron confit et caprons, carré de cochon cuit au foin, poivrons grillés au brasero, saumon mariné aux épices, salade de piquillos aux herbes et farandoles de desserts… Rien qu’en lisant l’intitulé du menu, on salive d’avance.

Créer ces menus évolutifs nécessite forcément un travail de création et d’adaptation constant, car on sait les produits de saison n’attendent pas. Le chef et son équipe ont donc fait le choix de travailler avec des producteurs et des maraichers du coin qui leur fournissent presque tout dont ils ont besoin, semaine après semaine (comme les champignons du Bunker Comestible ou les fruits et légumes du jardin de Marthe). Ces produits, locaux et de qualité, sont alors travaillés en direct, et lorsqu’il y en a plus, on passe à une autre petite pépite de nos régions. Les cèpes et les courges par exemple, devraient pointer le bout de leur nez très rapidement, et ce n’est que le début des réjouissances.

Les petits et les gros +

• Le menu entrée + plat + dessert + café est à 35 €
• Le restaurant est cosy et on s’y sent bien
• Le service est au top 
• L’idée du partage est intéressante, peut-être à pousser encore plus loin 
• On profite d’un service de voiturier gratuit, on se pointe devant l’hôtel et une personne nous gare notre voiture, pas mal si on est pressé 
• Les desserts, présentés sous forme de plateaux sont à tomber. Il est d’ailleurs assez difficile de choisir

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