Le comité de pilotage de la cathédrale de Strasbourg s’est réuni le 6 mai dernier pour revenir sur les actions de conservation et de restauration qui ont été menées ces trois dernières années sur l’édifice. L’occasion également de se projeter et de prévoir les futurs chantiers à lancer sur la place du Château.
Le rendez-vous est fixé tous les trois ans. L’ensemble des membres du comité de pilotage de la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg se réunit pour faire le bilan des derniers travaux de restauration. Le 6 mai dernier, la préfète de la région Grand Est et du Bas-Rhin Josiane Chevalier, la maire de Strasbourg Jeanne Barseghian, et l’archevêque de Strasbourg Monseigneur Luc Ravel se sont donc retrouvés pour échanger au sujet du bâtiment le plus symbolique de la ville.
Et si autant de personnes ont leur mot à dire quand il s’agit de décider de l’avenir de la cathédrale de Strasbourg, c’est parce que l’édifice est entre les mains de trois différents acteurs. Pour rappel, l’État est propriétaire du bâtiment et responsable de sa conservation et de sa sécurité. Mais la Ville, par l’intermédiaire de la Fondation de l’œuvre de Notre-Dame, ainsi que l’Église, participent également à sa sauvegarde et à son rayonnement.
Un nouveau cycle de travaux qui commence
Depuis 2017, la grande dame de Strasbourg a eu droit à une restauration de sa plateforme, à un aménagement de tout le circuit de visite, du bras sud du transept, mais aussi à des travaux de conservation sur l’horloge astronomique et à un aménagement de l’échoppe Saint-Michel, située place du Château. Un nichoir à faucons pèlerins a également été installé en 2020, à même la flèche de la cathédrale, pour le confort d’un couple qui fréquente le secteur depuis plusieurs années. Niveau sécurité, le système de vidéo-protection a été étendu.
Le comité de pilotage a aussi acté plusieurs projets qui seront menés au cours des trois prochaines années. En octobre 2021, ce sera la fin du chantier de restauration du bras sud du transept après dix ans de travaux. Une inauguration est prévue et la statue de l’architecte Erwin de Steinbach sera de retour sur le perron méridional. Entre 2021 et 2024, ce sera au tour du Mont des Oliviers d’être restauré et du portail Saint-Laurent situé sur la façade nord. Mais la restauration de la coupole du chœur sera sans doute le plus grand chantier, avec une période estimée à un an et demi durant laquelle des échafaudages seront installés et où il faudra quelque peu s’adapter pour que les offices puissent se tenir.
Même si Notre-Dame s’engage à nouveau dans une vaste période de travaux, le bâtiment reste un lieu de vie, au sein duquel des offices religieux sont célébrés et des visites organisées. Pas d’inquiétude donc pour les pratiquants ou les visiteurs, qui auront d’ailleurs à nouveau accès à la plateforme dès le 19 mai prochain.