Ça y est, malgré les annonces repoussées et les tentatives de faux, le mastodonte irlandais du prêt-à-porter à bas prix vient d’ouvrir ses portes ce matin mardi 8 septembre aux alentours de 9h20. Une ouverture 4 ans après le début de travaux titanesques réalisés en plein centre-ville. Une ouverture qui fera évoluer le quartier, dans un sens ou dans l’autre. Mais surtout une ouverture masquée et hyper sécurisée.
De la sécu partout et une ouverture avancée
Primark devait ouvrir à 10h, mais finalement, les portes se sont ouvertes vers 9h20, libérant une petite foule de clients masqués accueillis par un staff les applaudissant. Une ouverture précipitée, probablement par peur d’un blocage ou d’une manifestation, qui était prévisible et annoncé par Extinction Rebellion Strasbourg. Mais aussi pour éviter un trop grand amoncellement de personne sur la petite bande de trottoir entourant l’énorme magasin.
Primark est souvent pointé du doigt pour sa politique de restriction des coûts, mais ce matin, l’enseigne a su prouver qu’en terme de sécurité, ils savaient être généreux. Toute une équipe de sécurité en costume encadrait la clientèle en extérieur, mais aussi une seconde équipe plus discrète à l’intérieur. Les quelques militants du mouvement Alternatiba présents en extérieur, préparant un live Facebook, ont d’ailleurs rapidement été encerclés par ces hommes costumés avant que la presse locale ne prenne leur place.
Les mesures sanitaires
Avec ses 5 200 m2 et ses 4 étages, la jauge maximum du magasin en temps de Covid est tout de même de 2 395 personnes. Avant d’entrer, une file d’attente avec marquage au sol est gérée par le personnel de sécurité.
Une fois les portes franchies, une petite giclette de gel hydroalcoolique dans les mains et c’est parti pour du déplacement libre entre les rayons. L’entrée et la sortie se croisent et sur les 4 étages, aucun tracé de cheminement n’est posé. On se croise, on se bouscule et certains rayons sont plutôt pas mal bondé. À voir comment la fréquentation évolue, une fois passée la journée d’ouverture.
Un géant dans un croisement sensible
Ce qui aura été visible avec les nombreux piétons traversant spontanément la rue, c’est la difficulté qu’aura cette boutique de protéger sa clientèle face aux transports avoisinants. Avec une clientèle assez jeune, des trottoirs en dentelle et un croisement mélangeant directement trams, voitures, bus et véhicules de livraison : un fait divers malheureux risque d’être vite rédigé si l’enseigne baisse un peu son attention. Aujourd’hui l’équipe de sécurité était nombreuse, ce ne sera pas forcément toujours le cas.
La quête du coton bio et du vêtement éthique
Pour redorer son image de marque, Primark avait annoncé la présence d’une gamme de produits utilisant du coton durable. Une communication très greenwashing que nous avons chercher à trouver dans la réalité du magasin. Après de nombreuses minutes de recherche au rayon Homme, nous avons bien trouvé 2 gammes de produits « éthiques » parmi l’immensité des rayons : quelques t-shirts avec la notion de « Pima cotton » assorti d’un arbre vert, et un petit rayonnage de jeans étiqueté « Made with sustainable cotton ». Ces derniers faisant parti du programme coton durable de Primark, aidant les agriculteurs à produire du coton dans le respect de l’environnement et à améliorer leur niveau de vie. Le tout, sous le label « Primark Cares », non-indépendant et créé par la marque.
Ce qui était particulièrement visible par contre, c’était les nombreuses affiches de leur campagne de publicité, à l’intérieur comme l’extérieur, répétant avec acharnement les 3 mêmes mots : HUMANITÉ, PLANÈTE, RESPECT. Primark Cares. Une volonté de redorer son image sans pour autant bousculer son modèle économique.
Bref, masqué et sous haute protection, Primark a officiellement ouvert à Strasbourg. Hip hip hip…
© Bastien Pietronave et Vivien Latuner / Pokaa
Ca fait mal aux yeux… les fautes d’ortographe et lourdeurs de cet article 🙂 !
Pivot, ton commentaire est tout de même culotté pour quelqu’un qui écrit “ortographe”…
Chère Adeline, bien vu en effet ! Mais je ne suis pas auteur d’un site à l’audience aussi importante que Pokaa ! Je trouve juste dommage que l’article soit publié avec autant de fautes.. on dirait que son auteur ne s’est tout simplement pas relu ! Mais j’apprécie ce média d’info strasbourgeoise toujours proche de l’actu…
#critiquecinstructive
Pivot, les fautes d’orthographe ne sont qu’un détail! le plus important c’est la qualité du contenu avec ou sans faute je pense que tu comprends parfaitement le texte?
Je remercie l’éffort et le travail accompli de l’auteur depuis la création de ce blog il a du mérite.
Le passage “un croisement sensible” est tout bonnement inutile, mit là sans doute pour rajouter du contenu ou alors pour trouver une raison de cracher sur Primark… Parler d’un futur malheure qui n’existe pas n’est pas très jolie a lire. Surtout en mettant la pression sur l’enseigne comme si c’était a elle de surveiller les personnes en dehors de leur magasin. Chacun est responsable de lui même.. et sinon, bien d’autres magasins au alentours de Primark ont les mêmes danger autour d’eux et pourtant on ne leur fera pas la remarque… Bref, je le redis, mais le passage du croisement sensible n’a vraiment pas raison d’être..