A partir du 8 et jusqu’au 14 janvier, l’UGC et la rédaction du Figaro s’associent pour te proposer les 23 films qui ont marqué l’année 2019 au tarif tout doux de 3,50 euros. L’occasion de re(voir) les pépites de l’année passée, durant une semaine et dans 28 cinémas UGC à Paris et en province.
Pour toi qui a traversé une année 2019 épuisante, qui aurais voulu voir un tas de films sur grand écran mais qui n’a réussi qu’à échouer sur ton canapé et à t’endormir devant des séries Netflix. Pendant toute l’année, tu as cru que lorsque les gens parlaient des “Misérables”, il s’agissait de l’oeuvre de Victor Hugo. La dernière fois que tu as vu le “Roi Lion”, c’était en VHS. “Parasite” t’évoque vaguement le nom de l’anti-poux que ta mère te badigeonnait sur la tête petit. Bref, tu es complètement à la rue niveau culture cinématographique. Mais guère d’inquiétude, en 2020 une nouvelle chance s’offre à tous les débordés, les flemmards, les retardataires, les pauvres… de combler leurs lacunes puisque la semaine du 8 au 14 janvier, 23 films sélectionnés par la rédaction du Figaro seront projetés dans les cinémas UGC. Des comédies aux drames, du cinéma grand public aux œuvres d’auteur, des succès populaires aux films Art et Essai, les cinéphiles les plus acharnés, à coup de trois séances par jour, pourront tenter de tous les voir. =)
Une sélection éclectique, représentative de la diversité cinématographique nationale et internationale
Avec les Incontournables UGC, tu passeras du rire aux larmes, des larmes au suspens haletant, d’une âme de conquérant(e) au désespoir intense. Bref, tu te sentiras un peu comme Kevin Crumb et son trouble dissociatif de la personnalité dans « Split » ( je ne peux plus rien faire pour toi, si tu ne l’as pas vu non plus) . La sélection de cette 13 ème édition, va t’envoûter avec “La Belle Epoque” une œuvre mélancolique au casting cinq étoiles et au charme absolu, dans laquelle Nicolas Bedos plonge avec une touchante sincérité dans les années 1970. Beaucoup de poésie également à retrouver dans le film d’animation “J’ai perdu mon corps”. L’odyssée poétique d’une main sectionnée, douée de vie et en quête du reste de son corps dont on apprend progressivement l’origine de l’arrachement.
La sélection des « Incontournables UGC » de cette année remet sur le devant de la scène, la Palme d’Or du festival de Cannes 2019, avec « Parasite » de Joon-ho Bong. Un film au scénario virtuose, un véritable bijou auquel on reste scotchés du début à la fin. Le suspens est haletant dans cette satire sociale à l’humour décapant et à la violence féroce dans laquelle une famille pauvre vivant dans un sous-sol miteux parvient à s’incruster dans la vie d’une richissime famille parfaite. On retrouve également l’Oscar de l’année 2019 avec “Green Book”, un road movie adapté d’une histoire vraie dans l’Amérique ségrégationniste des années 1960.
L’année 2019 nous a offert des œuvres salvatrices et essentielles, au niveau des films de société et engagés. Les Incontournables UGC te proposent notamment de revoir “Au Nom de la Terre”, un film bouleversant dans lequel Edouard Bergeon raconte sa propre histoire. Fils d’agriculteur, il a vu son père se noyer petit à petit dans l’endettement, puis le désespoir le plus profond. Une oeuvre indispensable, qui nous rappelle que chacun à son rôle à jouer afin de ne pas mettre en péril les agriculteurs au bénéfice des grandes firmes industrielles. “El Reino”, aborde la corruption, tandis que “Les Misérables” raconte comment une bavure policière filmée par un drone a conduit à l’embrasement d’une cité. Dans “Grâce à Dieu”, c’est la pédophilie au sein de l’Eglise qui est placée sous les projecteurs, un film bouleversant, qui découle d’un long travail journalistique et dont on ne ressort pas indemne.
Ceux qui ont été charmés par “Intouchables”, retrouveront dans “Hors Normes”, une leçon de vivre ensemble, qui déjoue les préjugés et met en lumière les autistes, oubliés de la société. Les fans de Tarantino pourront revivre les péripéties de l’épatant duo Leonardo DiCaprio-Brad Pitt dans “Once Upon a Time… In Hollywood”. Tandis que le sombre et percutant “Joker” de Todd Williams ne manquera pas de marquer les esprits avec un Joaquin Phoenix, magistral. Et pour le reste de la programmation c’est par ici →
En bref, ce qu’il y a à retenir c’est qu’en ce temps froid et humide de janvier, alors que les fêtes sont finies, que le calme plat est revenu, 23 très grands films de 2019 seront projetés à l’UGC au prix de 3,50 euros la séance et il y en aura absolument pour tous les goûts. Avoue que je viens d’ensoleiller ta journée. A très vite dans les salles de ciné! =)
Du 8 janvier au 14 janvier 2020
Dans les cinémas UGC