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Graffalgar, on a testé le resto caché derrière l’hôtel street-art strasbourgeois

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Direction le quartier gare pour découvrir ou redécouvrir un concept qui balance entre cafette et restaurant : la Graffeteria. Située au beau milieu de la rue déserte, on est ici dans un quartier passant et cosmopolite au cœur duquel l’art s’exprime depuis des années : sur les murs et les façades des bâtiments, pour le plaisir des yeux des passants. L’hôtel Graffalgar et la “Graffet” (pour les intimes), font parler d’eux depuis déjà quelques temps et aujourd’hui on a enfin décidé d’aller tester leur cuisine, par une journée presque ensoleillée.

La Graffeteria colle parfaitement au quartier dans lequel il se trouve : un quartier dynamique et ouvert pour une enseigne pleine de lumière, d’artistes, d’étudiants au travail et de riverains qui refont le monde autour d’un café en pleine journée. Le quartier gare est particulier à Strasbourg, il est diversifié, on y trouve de tout. Après plusieurs années d’observation curieuse, je suis enfin entré à la Graffeteria, pour découvrir le lieu mais surtout pour manger-manger-manger.

L’hôtel est ouvert depuis quelques années et le concept de cafétéria-hôtel s’est greffé au projet il y a maintenant 3 ans. Depuis, les clients de l’hôtel croisent les visiteurs de la graffet qui s’attablent le temps d’un instant, pour déjeuner ou pour boire un petit café. De l’extérieur, la façade gris anthracite peut laisser indifférent : sobre et presque tristounette, elle semble dire au visiteur : “si tu n’es pas un peu curieux continue ton chemin“. Mais curieux, il ne faut pas hésiter à l’être car lorsque l’on entre, on comprend que la grisaille extérieure contraste nettement avec la lumière de l’espace intérieur, boisé, lumineux et hétéroclite.

En effet on remarque tout de suite qu’on est ici dans un lieu propice à l’échange, à la création, à la culture en général mais aussi à la farniente. Ce jour là des étudiantes révisent assidument, des amies refont le monde en parlant un peu fort de leur intimité, un couple déjeune en se regardant dans le blanc des yeux et deux collègues pestent sur leur patron. En bref, c’est un lieu où tout le monde est le bienvenu et où on l’on passe la porte pour un tas de raison, et en plus on te fout une paix royale.

Graffiti, photos, expos, ici on laisse la place au design et aux arts. Les artistes s’expriment sur les mûrs de la cafétéria-restaurant et d’ailleurs les chambres de l’Hôtel ont été décorées par des street artistes, des illustrateurs et des figures connues de la vie strasbourgeoises. Le rendu est carrément cool non ?

Source : site web du Graffalgar

Mais aujourd’hui on est venu non pas pour visiter les locaux mais pour manger et découvrir le coté resto encore trop méconnu des strasbourgeois.

L’environnement te met directement dans une ambiance à la cool. D’ailleurs, l’accueil est toujours très souriant, il n’y a pas de prise de tête et on se sent tout de suite un peu comme chez soi. On s’installe avec une sacrée dalle mais des envies raisonnables : ce sera plat du jour pour mon acolyte et moi qui n’est autre que ma toute puissante génitrice.

Aujourd’hui on nous propose :

  • Bouchées à la reine à 8 €
  • Roti de Porc braisé au lait à 8 €

Après très peu d’attente, les plats du jour arrivent et perso ça me donne envie. On est sur une présentation simple mais efficace, sans prise de tête mais tout de même soigné, assez pour commencer à manger avec les yeux. D’ailleurs on remarque que pour un plat du jour c’est assez copieux. Les bouchées à la reine me font de l’œil les coquines.

C’est parti pour la dégustation. Les plats sont simples mais demandent une harmonie entre les cuissons. En effet, tu vas t’étouffer avec une bouchée à la reine trop sèche ou te plâtrer la gorge si elle est trop mole. Ici, les textures sont réussies, on sent une pointe de vin blanc dans la sauce, les champignons de Paris noir ont du goût et la bouchée apporte du croquant et harmonise les textures du plat. C’est simple, savoureux et plutôt léger car la sauce n’est pas trop épaisse. Certains diront qu’elle est peut-être un poil liquide mais c’est normal chez mamie les sauces sont toujours plus épaisses pour que tu tiennes l’hiver.

Le porc braisé est également réussi même si le goût est moins au rendez-vous, cependant la cuisson au lait le rend super tendre, on peut le couper avec une cuillère. Le romarin apporte un fumet additionnel à la viande et surtout aux pommes de terre qui sont fondantes et absolument délicieuses, avec la peau bien-sûr !  C’est bon, simple et sans aucune prétention. Petit détail : on aurait juste peut-être aimé une sauce qui accompagne pour rendre le tout un poil moins sec.

On voit la sieste arriver alors on en profite pour poser un petit dessert au milieu de tout ça. On se partage une énigmatique “crème au citron”, pas de prise de tête au niveau des intitulés mais ça a le don de m’intriguer. En fait, je n’aime pas le citron alors j’ai recueilli les doléances de ma madré, un témoignage poignant :

“Humm c’est super particulier, super léger, la texture est vraiment surprenante, c’est un mélange entre une mousse et une crème et on sent que le citron vient pas du carrefour du coin, c’est très onctueux. Je ne m’attendais pas à ça.”

On sent la fan de citron…

Cet épisode “crème au citron” reflète bien pour moi l’état d’esprit général de ce lieu et de la cuisine que la chef (très souriante) propose à ses convives. A l’image de ce dessert, les plats sont présentés simplement, ils sont maitrisés, agréables au palais, pas cher, généreux et au final peuvent être pour certains assez surprenants.

On peut donc conclure par dire que la graffett est un endroit parfait pour manger un bon plat du jour dans un endroit lumineux qui respire la positivité. On s’y sent bien, on y mange bien, la discussion est facile, les sourires fusent et on a par moment presque envie de poser les pieds sur la table. En plus, on est loin de se ruiner, c’est même le moins que l’on puisse dire, : le rapport qualité/quantité/prix est assez foufou puisque les deux plats + 1 dessert + deux boissons nous auront couté la somme rondelette de 25 €. En sortant, on a le sourire et ça veut tout dire.

Les + 

  • L’accueil souriant et sans prise de tête
  • Le rapport qualité/quantité/prix
  • Les desserts
  • Le lieu en général

Les – 

  • Le manque de choix

Hotel Graffalgar

17 rue Déserte
67000 Strasbourg
03 88 24 98 40

La page Facebook du Graffalgar

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